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LITTÉRATURE
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« Tout retour est impossible, l'amour le plus absolu n'en donne pas la clé. » - Amélie Nothomb
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«Un long hurlement, celui d'une foule d'enfants, secoue la planète. Dans les villes, le Cri passe à travers les murs, se faufile dans les canalisations, jaillit sous les planchers, court dans les couloirs des tours où les familles dorment les unes au-dessus des autres, le Cri se répand dans les rues.» Un rêve collectif court à la vitesse de la rotation terrestre. Il touche tous les enfants du monde à mesure que la nuit avance. Les nuits de la planète seront désormais marquées par l'apparition de désordres nouveaux, comme si les esprits de la nature tentaient de communiquer avec l'humanité à travers les songes des enfants. Eva a fui son mari et s'est coupée du monde. Dans l'espace sauvage où elle s'est réfugiée avec sa fille Lucie, elle est déterminée à se battre contre ce qui menace son enfant durant son sommeil sur une Terre qui semble basculer. Comment lutter contre la nuit et les cauchemars d'une fillette ?
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Frapper l'épopée
Alice Zeniter
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 14 Août 2024
- 9782080440587
Quand Tass était enfant, les adultes lui ont raconté l'histoire de sa terre à plusieurs reprises et dans différentes versions. Malgré tous ces récits, Tass n'a jamais bien su où commençait l'histoire des siens. Comme elle n'a jamais réussi à expliquer la Nouvelle-Calédonie à Thomas, son compagnon resté en métropole. Aujourd'hui, elle est revenue à Nouméa et a repris son poste de professeure. Dans l'une de ses classes, il y a des jumeaux kanak qu'elle s'agace de trouver intrigants, avec leurs curieux tatouages : sont-ils liés à un insaisissable mouvement indépendantiste ? Lorsqu'ils disparaissent, Tass part à leur recherche, de Nouméa à Bourail - sans se douter qu'en chemin c'est l'histoire de ses ancêtres qui lui sera, prodigieusement, révélée. Le destin de Tass croise celui de l'archipel calédonien et Alice Zeniter, avec une virtuosité romanesque remarquable, met en scène son passionnant visage contemporain, à l'ombre duquel s'invite, façon western, son passé pénitentiaire et colonial.
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Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l'hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l'effort décomptait les jours. Je croyais m'aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s'annule - espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ? S.T.
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«Finalement, il vous dit quelque chose, notre homme ? Nous arrivions à hauteur de Gonfreville-l'Orcher, la raffinerie sortait de terre, indéchiffrable et nébuleuse, façon Gotham City, une autre ville derrière la ville, j'ai baissé ma vitre et inhalé longuement, le nez orienté vers les tours de distillation, vers ce Meccano démentiel. L'étrange puanteur s'engouffrait dans la voiture, mélange d'hydrocarbures, de sel et de poudre. Il m'a intimé de refermer, avant de m'interroger de nouveau, pourquoi avais-je finalement demandé à voir le corps ? C'est que vous y avez repensé, c'est que quelque chose a dû vous revenir. Oui, j'y avais repensé. Qu'est-ce qu'il s'imaginait. Je n'avais pratiquement fait que penser à ça depuis ce matin, mais y penser avait fini par prendre la forme d'une ville, d'un premier amour, la forme d'un porte-conteneurs.»
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Jusqu'où peut-on aimer ? Jusqu'à s'oublier...
Le nouveau roman de Mélissa Da Costa nous plonge au coeur de l'intimité d'un couple en miettes et affronte, avec une force inouïe, la réalité de l'amour, du désespoir, et la soif de vivre, malgré les épreuves. -
«Le pouvoir est comme le soleil et la mort, il ne peut se regarder en face. Surtout en Russie.» On l'appelait le mage du Kremlin. L'énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d'émissions de télé-réalité avant de devenir l'éminence grise de Poutine. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu'à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre... De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, Le mage du Kremlin dévoile les dessous de l'ère Poutine et s'impose comme le grand roman de la Russie contemporaine.
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Son odeur après la pluie
Cedric Sapin-Defour
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 21 Août 2024
- 9782253248576
C'est une histoire d'amour, de vie et de mort entre un homme et son bouvier bernois, Ubac, qui, en même temps qu'il grandit, prend une place toujours plus centrale dans le quotidien du narrateur. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un, et l'on observe ces deux êtres s'aimant, tout simplement. Un lien mystérieux qui, se passant de mots, nous tient en haleine. Une existence inquiète et rieuse, intense, où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. Et l'inéluctable séparation dont on ne voudrait pas mais qui lui donne toute sa substance. Reste ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue. Nul besoin d'être converti pour partager ces treize années d'intimité. Cette histoire est universelle.
Ce livre tendre et griffu, qui sent le poil mouillé et la vieille couverture, aide aussi à mieux habiter le monde. Jérôme Garcin, L'Obs.
Un traité d'amour d'une mordante beauté, où l'auteur montre comment l'animal lui a appris que seul le présent suffit. Sandrine Mariette, Elle.
Préface de Jean-Paul Dubois. -
Ivan et Peter, deux frères que les années ont éloignés, se retrouvent à la mort de leur père. Ivan, vingt-deux ans, est un brillant joueur d'échecs, ultrasensible et solitaire. Peter, juriste renommé de Dublin, est un trentenaire aux multiples conquêtes. Tous deux vivent des amours périlleuses pendant ce moment délicat du deuil, intermède de vie où la fragilité n'exclut pas l'aventure. Avec Intermezzo, l'Irlandaise Sally Rooney signe un nouveau roman sensuel et fascinant dans la veine de Normal People, où les personnages se mettent à nu, les couples se font et se défont dans une délicieuse confusion des sentiments.
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Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais. -
Le nouveau roman événement d'Olivier Norek.
" Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu.
- Je ne parle pas leur langue, camarade.
- Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. "
Imaginez un pays minuscule.
Imaginez-en un autre, gigantesque.
Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent.
Au coeur du plus mordant de ses hivers, au coeur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanche. -
«Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l'histoire d'une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant.» Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d'indépendance, qu'elle n'a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu'elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu'à la fille qu'elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l'a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
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Un ogre de béton, une vilaine chute dans l'escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d'un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l'inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l'ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d'amour. Après sa remarquable fresque de l'entre-deux-guerres, Les Enfants du désastre, Pierre Lemaitre nous propose une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses. Le Silence et la Colère est le deuxième tome de la trilogie, après Le Grand Monde.
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Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d'une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l'île, connaît son agresseur depuis l'enfance.
Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte - comme on remonterait un fleuve et ses affluents - la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d'une dynastie de la bêtise et de la médiocrité.
Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n'être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l'altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes. -
La célébrité est ma vie. Est-ce que j'étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.
Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l'enfance, elle n'a qu'une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s'imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s'entaillant la cuisse à chaque échec.
À la surprise de tous, sauf d'elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses.
Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l'artifice et l'impunité. Célèbre est le récit d'une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif. -
« Il a pensé aux enfants qu'il avait eu la chance de connaître, il a pensé à la grâce de deux vies ensemble, il a pensé qu'il voulait voir encore la beauté de la nature, et le courage des hommes. Et la tendresse. Il avait envie de sentir leur vie contre la sienne. Aimer et être aimé. »
Est-ce l'amour ou la rage qui lui donne cet élan ? L'élan vital d'un jeune homme de vingt ans dans un monde sans halte et sans refuge. Un monde où l'on préfère détourner le regard plutôt que prendre l'injustice à bras le corps, et où la plus pure expression de l'innocence - l'enfance - est bafouée.
Lorsqu'il part à la rencontre de son petit frère, placé en foyer après avoir été retiré à la garde de son père, Ben ne se pose pas de question : il suit son instinct. De ces retrouvailles avec Jimmy, au milieu d'enfants ballottés de foyers en familles d'accueil, jaillira cette détermination folle qui le mènera jusqu'en Ukraine et jusqu'au bout de lui-même. Là où des enfants sont kidnappés avant d'être déportés par les Russes. Car, il le sait bien, qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière.
Sous la plume vibrante et pudique de Véronique Olmi, c'est toute la puissance du combat contre l'indifférence et l'oppression qui s'exprime et confère à ce roman une dimension universelle. Ben, figure christique inoubliable, redonne sens aux mots « liberté » et « humanité ». -
Sur les ruines du plus grand carnage du XXe siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu'amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec ses morts...
Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-hau est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu.
Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants. -
« Colette est remorte. Ce mot n'existe nulle part. Remourir, ça n'existe pas. »
Colette était une femme sans histoire. C'est du moins ce que l'on croyait jusqu'au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans...
Avec ce roman virtuose où s'entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour. -
La prochaine fois que tu mordras la poussière
Panayotis Pascot
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 21 Août 2024
- 9782253907824
« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu'il n'allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu'il ne meure. C'est l'histoire de quelqu'un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. » Panayotis Pascot s'attaque d'une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu'il tisse pour composer un récit autofictif aussi acide qu'ultralucide. L'acceptation de son homosexualité, la dépression et la relation filiale s'enchevêtrent ici dans un violent passage à l'âge adulte.
Pascot tire chaque lame de son corps et l'examine, nous la fait voir au gré de phrases lancées comme des coups droits, belles, urgentes, rythmées, d'une sincérité de diamant, si pure que souvent sa propre émotion nous étrangle. Élise Lépine, Le Point.
Un texte coup de poing. Nathalie Dupuis, Elle.
Percutant, d'une rare franchise. Sandrine Blanchard, Le Monde. -
L'écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l'âge. La cérémonie achevée, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, une demeure en pleine campagne aveyronnaise, embellie par la venue du soir, la clarté si particulière de la neige.
Au centre de cette assemblée, une très chère amie de Thomas, Margaux, architecte française renommée, partie au loin depuis des années, jusqu'à ce soir de deuil restée totalement absente. Mais pour elle, Thomas a laissé une lettre.
Margaux s'entretient avec tous et en particulier avec Jorg, le frère aîné du défunt. Entre eux se tisse une conversation énigmatique et singulière qui la confronte aux fantômes de son passé.
Un huis clos au coeur de la beauté des paysages, dans cette maison pleine des lointains souvenirs, entre l'Aubrac et Amsterdam : ils y ont grandi, s'y sont aimés, quelquefois menti. Une ronde de personnages menée avec virtuosité dans une unité de temps au cours de laquelle ces quelques inséparables se révèlent avec sincérité et chaleur, où s'inscrit en transparence ce que les lieux font aux hommes : "Nous étions des enfants des canaux, de l'écho de l'eau et de la patine du temps, ce qui comptait c'était la lumière." -
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l'insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s'est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d'un adieu à sa nation, il s'est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est "chien" - c'est-à- dire flic - et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette cité régie par GoldTex, fleuron d'un post- libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d'une enquête le passé va venir à sa rencontre.
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«Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent. Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable.» Benjamin Malaussène
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« Ici, la nuit est belle. (...) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu'elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s'efface, la fille qu'on oublie. »
Leo n'est pas rentrée et le printemps s'entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d'une jeune fille, Les Âmes féroces tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel?? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres... Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.
Envoûtant, surprenant et d'une grande ampleur romanesque, Les Âmes féroces traque la part d'ombre de chacun. -
Blackwater : l'épique saga de la famille Caskey Tome 3 : la maison
Michael McDowell
- Editions De La Loupe
- 10 Janvier 2024
- 9782382991763
Neuf ans se sont écoulés depuis la crue et l'arrivée d'Elinor à Perdido. Au gré des vicissitudes, la guerre intestine entre belle-mère et belle-fille, qui continue de faire rage, pourrait avoir des répercussions défiant l'imagination. Dans le clan Caskey, les deux filles d'Elinor, vivant chacune dans des maisons séparées de quelques mètres, sont élevées en rivales. Si Miriam, l'aînée, est restée chez sa grand-mère, Frances grandit sous le toit parental, théâtre de toutes ses peurs, car, dans la maison emplie de mystères, se tissent des toiles qui pourraient être fatales...
Michael McDowell (1950-1999) est un écrivain et scénariste américain. Il a notamment collaboré avec Tim Burton et Stephen King.